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Christian Pauletto

Ma priorité pour Genève : L'agriculture

Mon but : Genève a besoin de ses agriculteurs. Soutenons-les

En tant qu’ingénieur agronome de formation, ma priorité par rapport à nos agriculteurs va à la formation technique. Que ce soit la formation de base ou surtout la formation continue, le Canton ne doit pas ménager ses efforts pour assurer que les dernières connaissances techniques soient diffusées à tous les agriculteurs. Une activité de recherche spécifique au Canton est aussi nécessaire. On sait que les consommateurs sont sensibles à une alimentation saine et à une préservation de l’environnement. Pour répondre à ces attentes, le rôle de l’état est de soutenir plutôt que d’imposer et d’interdire. Je suis comme tout le monde pour une agriculture respectueuse. Mais en même temps, je sais, pour avoir moi-même travaillé dans une exploitation agricole, à quel point nos agriculteurs sont conscients de leur mission et responsabilités envers les consommateurs et les générations futures, et font des efforts.
Le Canton doit donc continuer de soutenir les agriculteurs dans leur transition écologique. Il doit aussi poursuivre la promotion des produits issus du territoire cantonal.
Il y a eu une grande occasion de s’engager pour l’agriculture. Lors de la campagne sur les deux initiatives relatives aux pesticides de synthèse, j’ai eu l’occasion de résumer, dans la presse, comment je vois la question de l’agriculture et de l’écologie. Voici mon opinion publiée dans Le Temps, intitulée « Initiatives sur les pesticides: objectif correct mais mauvaise méthode » :

 

Après avoir plaidé pour le double « non » à ces deux initiatives au sein des organes du Parti du Centre, j’ai participé activement à la campagne sur les stands. À l’issue de cette campagne mémorable et couronnée de succès, à Genève et en Suisse, Agrigenève a fêté la victoire à la Maison du terroir (photo).
Les occasions de devoir faire campagne populaire sur des questions agricoles sont relativement rares (heureusement d’ailleurs). Mais certains sujets montrent que les questions agricoles sont souvent mal comprises. Un exemple, parmi d’autres, lors de la campagne en faveur de l’accord de libre-échange avec l’Indonésie. On a entendu à peu près tout et n’importe quoi. Lors d’un débat radiophonique de campagne sur cette votation, le journaliste me lance soudain la question de la menace de l’huile de palme sur la compétitivité de l’huile de colza indigène.  Ma réponse dans cet extrait vidéo de l’émission (Radio Lac, février 2021). 
Dans cet extrait, je dois expliquer que la culture de colza ne se prête (de loin) pas à toutes les conditions de production, et qu’en Suisse, avec une part de 30% de production indigène dans les oléagineux pour l’alimentation humaine, nous sommes proches de la limite de production. Conclusion : le modeste contingent tarifaire d’huile de palme accordé à l’Indonésie ne menace pas la production suisse d’oléagineux.
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