Pourquoi me concentrer sur ces aspects ? Parce qu’au plan professionnel j’ai participé, en tant que représentant suisse, à toute la négociation de la Convention sur la Diversité culturelle de l’UNESCO ainsi qu’à certaines réunions bilatérales Suisse-UE dans le cadre de l’accord bilatéral MEDIA. J’ai aussi eu l’occasion de négocier deux accords de co-production cinématographique, l’un avec la Corée du Sud et l’autre avec la Turquie, dans le cadre de négociations économiques bilatérales. Cela m’a sensibilisé à la nécessité d’aborder la politique culturelle sous un angle spécifique et différencié. On ne peut pas appliquer sans autre les principes de l’économie de marché et de la libre concurrence à ce domaine, qui doit rester nourri par l’expression créative.