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Christian Pauletto

Santé publique

Ma priorité pour Genève : La politique de santé publique

Mon but : Plus de prévention et moins d’administration dans la politique de santé publique

Je vais m’engager pour une simplification de la charge administrative dans le domaine de la santé, ce qui va dans l’intérêt des patients et du corps médical.

Je privilégie une politique de santé publique qui tient compte de la dimension globale et qui met l’accent sur la prévention.

Je vais m’engager pour une approche objective et non émotionnelle des questions de politique de santé publique, qui soit fondée sur l’état de la science.

En outre, je suis convaincu que la Suisse et Genève sont pleines d’atouts en matière de tourisme médical et doivent davantage jouer cette carte.

Mon intérêt pour ces questions a commencé à travers mon expérience au Département de l’économie. En tant que chef de la division chargée des services, ce qui inclut les services de santé, j’ai été amené à défendre les intérêts de la Suisse en particulier dans trois dossiers : l’épidémie de SRAS de 2003, la médecine chinoise, et les prestations de santé transfrontières, notamment le tourisme médical (voir en fin de cette page). Depuis j’ai continué de m’intéresser aux développements en matière de gouvernance de la santé globale et leurs liens avec la politique de santé publique suisse. 

Le débat lancé en 2019 sur la réglementation de la cigarette électronique est un bon exemple. Voir citation dans l’article ci-contre, dans Le Temps du 25 septembre 2019. Le journaliste, Ram Etwareea, me qualifiait « d’observateur de politique internationale de santé publique ». Bon, c’était avant une certaine pandémie, et il est vrait qu’à l’époque, s’intéresser aux travaux de l’OMS était assez insolite. Les choses ont heureusement changé depuis.

Je publie occasionnellement dans le magazine mensuel du personnel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le magazine News Special, en tant que contributeur bénévole. Le but du magazine est de rapprocher la Genève internationale de la Genève locale et de sensibiliser un large public aux questions de la santé. Mes articles expliquent et commentent les actualités suisses en matière de santé publique et font le lien avec les travaux menés au niveau international.

J’ai ainsi eu l’occasion de publier sur les sujets suivants

01.

Le vote populaire sur la loi sur la transplantation

02.

Les travaux de mise en œuvre de l’initiative populaire sur la publicité pour le tabac qui atteint les jeunes

03.

Le vote sur l’initiative populaire sur la publicité pour le tabac qui atteint les jeunes

04.

La stratégie suisse sur la résistance aux antibiotiques

05.

Les leçons à tirer de la task-force Covid-19

06.

Le coût de la pandémie de Covid-19 pour la Suisse
Personnellement, parmis les articles ci-dessus, c’est l’article sur la loi sur la transplantation qui me plaît le plus, et la campagne sur ce thème. Après une campagne excessivement émotionnelle d’un côté comme de l’autre, cet article montre de manière plus pondérée comment le législateur a essayé de forger un compromis dans la loi. Il montre ainsi qu’en réalité l’ancien système de consentement explicite et le nouveau système de consentement présumé diffèrent bien moins que ce que l’on a pu entendre dans la campagne de vote.
Toutefois, c’est dans la campagne sur la publicité pour le tabac que je me suis le plus engagé. Ma campagne dans la presse romande a consisté en deux opinions :

Mes deux opinions dans la presse romande pour défendre l'initiative contre la publicité sur le tabac :

01.

Dans Le Temps, une opinion le 21 janvier 2022

02.

Dans La Tribune de Genève, une lettre de lecteur le 26 janvier 2022

J’ai surtout participé à quasiment toutes les actions de terrain du Centre, notamment sur cette photo à la place du Molard.

Je suis particulièrement fier de cette campagne, car c’est moi qui, lors des travaux de l’équipe de présidence du Centre, avais proposé le slogan de campagne et de nos affiches : « Stop à la publicité qui piège les jeunes dans l’addiction ».

Christian Pauletto Place du Molard Genève votation initiative populaire publicité tabac Le Centre

ART ET SANTé

Les bienfaits de l’art pour la santé sont souvent sous-estimés, qu’il s’agisse de la santé psychologique ou physique. Le cas des populations victimes de désastres naturels, de conflits et de crises majeures en sont un exemple patent. Je ne suis certes ni médecin, ni artiste, mais j’apporte ma modeste contribution au niveau de l’organisation d’expositions dédiées à l’art et la santé, dans le cadre d’un projet de l’Organisation mondiale de la santé. Par exemple, j’ai contribué à la promotion de l’exposition d’art du Geneva Health Forum (GHF) 2022 en réalisant la vidéo ci-après pour les réseaux sociaux.

 Pour en savoir plus, visitez la page Engagement Personnel de ce site :

Genève devrait s’intéresser davantage à ce domaine d’activité, par exemple en ce qui concerne les enfants. Je suis convaincu que l’art peut produire des bienfaits, par exemple, dans la prévention ainsi que l’accompagnement des troubles psychiques chez les enfants et adolescents.

Santé et économie, mon experience

Retour sur mes trois principales expériences en santé publique au sein du Département de l’économie:

Hong Kong, 2003 : une épidémie de SARS éclate, avec un « super spreader » identifié à Hong Kong. Nos autorités sanitaires interdisent immédiatement les arrivées de voyageurs en provenance de Hong Kong. Malchance, c’est le moment où les exposants devaient se rendre à BASELWORLD, la principale exposition de montres et bijoux. Leurs pertes sont considérables. Sur fond d’accusations de discrimination, je dois démontrer aux autorités hongkongaises que nous avons respecté toutes les règles du commerce international et que nos mesures sanitaires sont justifiées, non-discriminatoires et fondées sur la science, et sont donc conformes aux exceptions prévues par le droit international en matière de protection de la santé publique.Au final, tout se termine bien.
Chine : Nous négocions l’accord économique avec la Chine. Pékin estime que notre législation en matière de santé et d’assurances sociales pose trop d’obstacles à la médecine chinoise. Après avoir expliqué dans le menu détail aux experts chinois le système suisse et ses contraintes, nous nous mettons d’accord sur une annexe visant plus de transparence dans le remboursement LAMal de la médecine chinoise, rien de plus. Suite à l’entrée en vigueur de l’accord, j’ai négocié avec les autorités sanitaires chinoises un Mémorandum bilatéral sur la médecine chinoise. Avec au départ un niveau d’ambition élevé du côté chinois, nous nous mettons finalement d’accord sur un Mémorandum qui se limite essentiellement à l’échange d’informations entre les administrations des deux pays.

 

Ici, deux photos de la cérémonie de signature et d’échange de Mémorandum avec mon partenaire de négociation chinois, à Pékin. 
À titre personnel, cette expérience m’a rendu conscient de la complexité et de la lourdeur administratives de notre système de santé. Les professionnels de la santé devraient avoir plus de temps pour soigner les gens et passer moins de temps à remplir des formalités administratives.
Turquie : Suite à de longues discussions sur les services de santé dans le cadre de la renégociation de notre accord de libre-échange, nous nous rendons compte qu’en fait il y aurait un point d’intérêt commun : le tourisme médical transfrontière. Nous concluons une annexe pour faciliter la coopération dans ce domaine, limitée aux services hospitaliers privés et hors LAMal.
Ci-dessous, Le Centre lors de la campagne pour l’initiative sur les soins infirmiers, à la Place du Molard
Le Centre Initiative soins infirmiers place du Molard Genève
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